• L'écrivain Mohamed Kacimi anime un atelier d'écrivain dans la classe de 1ère ES 1. C'est un projet en partenariat avec la Ligue de l'Enseignement et les Bistrots de l'histoire sur le thème des mémoires de la guerre d'Algérie. Il sera présent à la maison Louis Guilloux, jeudi 12 décembre, à 18h30, pour parler de son livre La Confession d'Abraham.

    Mohamed Kacimi à la maison Louis Guilloux

     

    "Déboulonner un mythe et en faire un homme, inviter par l'humour et la tendresse à une critique lucide de la religion et de ses excès : tel est le pari réussi de Mohamed Kacimi.

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  • La Maison Louis Guilloux fait sa rentrée littéraire : " Un jeudi, Un écrivain chez Louis Guilloux : La littérature c'est capital!" avec Philippe Vasset et La Conjuration  (Fayard, août 2013).

    "Un jeudi, Un écrivain"  fait sa rentrée à la maison Louis Guilloux avec Philippe Vasset


    Journaliste et écrivain, Philippe Vasset est diplômé en géographie, philosophie et relations internationales. Après avoir travaillé dans un cabinet d’investigation américain, il est aujourd’hui rédacteur en chef « d’intelligence online », une publication spécialisée dans le renseignement industriel et politique.
    Par ailleurs il crée avec deux artistes « L’atelier de géographie parallèle » sur les zones blanches.
    Lauréat du prix du jeune écrivain en 1993, il est l’auteur d’un récit d’investigation et de plusieurs romans.

    Philippe Vasset est un flâneur passionné, un promeneur attentif et minutieux. Avec son dernier roman, exploration psycho-géographique de Paris, l'auteur du « Livre Blanc » redécouvre les marges de la ville à travers l'histoire d'un homme traquant les lieux encore inexplorés de la capitale.

    La Conjuration se présente comme un livre inclassable. Sorte d'enquête policière, le récit comporte des descriptions détaillées, presque encyclopédiques, de quartiers parisiens méconnus. Il y a chez Vasset une volonté d'embrasser la totalité de l'espace urbain. Le livre déploie un imaginaire littéraire riche, entre parcours balzacien et roman noir.


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  • Le prix Jean Renoir des lycéens est attribué à "César doit mourir"

     

          Le mercredi 10 avril, au Ministère de l'Education Nationale, à Paris, les élèves délégués de toutes les académies ont désigné Louis Marolleau, élève de 1ère S 2 au lycée Renan à Saint-Brieuc, pour annoncer le Prix Jean Renoir des lycéens 2012-2013. Le prix national lycéen du cinéma a été attribué au film César doit mourir de Paolo et Vittorio Taviani. En présence de Monsieur Patrick Laudet, inspecteur général de l’Éducation Nationale, Louis Marolleau a remis le prix à François Scippa-Kohn, directeur de la distribution qui représentait les frères Taviani à la cérémonie.
           Louis Marolleau a ensuite expliqué, au nom de ses pairs, les raisons qui les ont conduits à choisir ce film : "C'est le plus film le plus abouti sur le plan cinématographique. Il nous montre aussi que l'art est une forme de liberté."
           Les délibérations ont été le théâtre de débats passionnés loin de tout micro ou caméra. Les élèves réunis en commissions pendant deux journées ont eu tout le temps de défendre leurs points de vue sans intervention extérieure. C'est au terme de ce long processus que s'est imposé le choix de César doit mourir, un choix exigeant qui montre l'intérêt de lycéens passionnés pour le cinéma.


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  • Des nouvelles du prix Jean Renoir des lycéens ...

     

    La classe de 1ère S 2 sélectionnée dans l'académie de Rennes pour participer au Prix Jean Renoir vient d'élire le film qui mériterait, selon les élèves, de remporter le prix national lycéen du cinéma. Au premier tour le film Foxfire de Laurent Cantet a été plébiscité parmi une liste de huit films vus dans l'année au Club 6 au cours de séances publiques. Les élèves ont également élu les deux représentants de la classe : François Thuau et Louis Marolleau.

     

    Ce sont ces deux délégués qui iront défendre à Paris, lors des délibérations nationales le 9 et 10 avril prochain, ce choix, accompagnés de leur professeur Olivier Bernard.Le 9 avril, le jury lycéen national, constitué de deux délégués par classe, rencontrera les réalisateurs et représentants des films en compétition au cinéma La Pagode (Paris 7°). Cette rencontre sera suivie de délibérations, au terme desquelles sera choisi le lauréat du prix.  Le 10 avril à 14 heures aura lieu la remise du Prix Jean Renoir des lycéens au Ministère de l’éducation nationale, 110 rue de Grenelle.

     


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    Espoirs enflammés et souffle révolutionnaire dans une ville de l'Ontario

     

     

     

    Foxfire : confession d'un gang de filles de Laurent Cantet

     

     

     

      Si Laurent Cantet s'était fait connaître avec son long métrage Entre les murs, on peut dire que Foxfire fait de lui un expert en matière de drame où se mêlent amitié entre copines et politique.

      Foxfire : confession d'un gang de filles se déroule dans une Amérique ultra-libérale des années 1950, caractérisée par la chasse aux sorcières et les sentiments ultra-individualistes d' une Amérique du Nord en quête d'évolution, de croissance et de domination économique.

       Le film, quant à lui, est paru en 2013, et raconte les aventures d'un groupe d'adolescentes à la recherche d'un minimum de reconnaissance et de respect. Par leurs actions, certes « hors-la-loi », elles arriveront partiellement à mettre un terme à la tyrannie des hommes. Mais l'histoire de ce groupe ne se résume pas qu'aux braquages à mains armés, aux vols ou aux punitions faites aux vieux pervers libidineux. Foxfire, c'est également un long métrage traitant d'une Amérique misogyne, où seul le silence permet d'éviter les coups de son mari, et du désir de ce groupe de former une communauté à part entière, véritable alternative au capitalisme et à la mentalité puritaine et insupportable de cette Amérique des smokings et des patrons. La présence du vieil homme dans l'histoire souligne d'ailleurs l'idée du communisme, qui servira de modèles pour Legs, l'héroïne principale, dans sa quête vers l'indépendance. En effet, Foxfire se présente comme une véritable allégorie de cette idéologie communautaire ainsi que de l'URSS, avec cet effet de descente aux enfers à partir du milieu du film, lorsque les filles décident de commettre des exactions pour pouvoir survivre. Quant à la marraine de Legs et sa famille, ils sont caricaturés par Laurent Cantet, puisqu'il les présente comme des WASP républicains imbuvables et « bien pensants ». Le père, devenu le patron de Legs, est un symbole du cadre supérieur anticommuniste. Enfin, la photo de Legs à la fin du film dans le journal témoigne sûrement de son engagement dans les rangs du communisme rouge international.

       Tout ceci nous permet finalement d'affirmer que la politique occupe bel et bien une place centrale dans Foxfire.

     

    Louis Marolleau

     


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